COMMENT AGIR EN FONCTION DES RÉSULTATS ?
L’arrivée récente de produits dans la prise en charge des patients dépendants à l’alcool permet d’apporter une aide efficace aux patients motivés pour réduire leur consommation d’alcool. L’ensemble des médecins généralistes qui prescrivent du Selincro® reconnaissent leur intérêt pour ce traitement.
Indication de Selincro®
Selincro® est indiqué pour réduire la consommation d’alcool chez les patients adultes ayant une
dépendance à l’alcool avec une consommation d’alcool à risque élevé, ne présentant pas de symptômes
physiques de sevrage et ne nécessitant pas un sevrage immédiat.
Le traitement par Selincro® doit être prescrit en association avec un suivi psychosocial continu axé sur
l’observance thérapeutique et la réduction de la consommation d’alcool.
Selincro® doit être initié uniquement chez les patients pour lesquels une consommation d’alcool à risque élevé persiste 2 semaines après l’évaluation initiale.
Le verbatim des médecins retranscrit ci-dessous est le reflet de leur pratique. Pour consulter les règles du bon usage de Selincro®, un Guide à destination des médecins, inscrit dans le cadre du Plan de Gestion des Risques (PGR), a été réalisé afin d’apporter l’aide à la prescription et au suivi des patients sous Selincro®. Vous pouvez retrouver ce document ici.
Des résultats appréciables dans l’ensemble
Les médecins et les patients sont satisfaits dans l’ensemble des résultats obtenus par leurs patients en termes de réduction de consommation. La non-prise du traitement malgré la prescription ou l’arrêt en cours de traitement sont considérés comme un échec.
"Pour les patients qui ont poursuivi le traitement malgré la survenue de nausées, une réduction de leur consommation d’alcool a été possible."
"On parle d’efficacité dès lors que le patient a réduit sa consommation d’alcool, mais il faut plutôt 6 mois pour que le patient parvienne à une réduction de consommation."
Auparavant, on était quand même un peu démunis face à ce fléau social et cette maladie très grave et répandue. D’autant que la loi Evin est de moins en moins respectée avec une banalisation de l’alcool."
Les nausées sont souvent un facteur d’arrêt
Les nausées sont l’effet secondaire le plus souvent cité comme cause d’arrêt. Mais, dans l’ensemble, les patients ont pu poursuivre le traitement : soit parce que leur médecin a prescrit des médicaments permettant de lutter contre les nausées, soit parce que l’effet était suffisamment supportable pour qu’ils puissent patienter quelques jours avant qu’il ne disparaisse.
"Par le fait des nausées, la moitié des patients ont arrêté le traitement. Donc, pour eux, c’est un échec lié à un effet secondaire."
Pourquoi certains patients sont en échec ?
Certains patients sont en échec en raison d’effets secondaires qu’ils n’ont pas pu supporter. D’autres sont en échec parce qu’ils n’avaient pas pris le traitement lorsqu’ils ont revu le médecin :
- soit parce qu’ils n’étaient pas motivés pour prendre en charge leur problématique alcool et ne voyaient donc pas l’intérêt de prendre le traitement dans la durée ;
- soit ils pensaient prendre le traitement, mais ne l’ont pas commencé car ils n’étaient pas encore prêts.
"Certains patients n’ont pas pris le traitement parce qu’ils n’étaient pas motivés pour réduire leur consommation d’alcool ou parce qu’ils avaient bien l’idée de prendre le traitement, mais n’avaient pas encore eu le déclic."
Dr S.R. Dr Sophie Rougeaux, , Dr N.A. Dr Nathalie Azzolin, Dr G.F. Dr Gaëtan Fremond, Dr J.-J.L. Dr Jean-Jérôme Le Coq, Dr J.-M.M. Dr Jean-Michel Marchadier, Dr J.-H.S. Dr Jacques-Henri Soulère, Dr L.M. Dr Latifa Miqyass, Dr F.S. Dr Françoise Sanquer.